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En fait de voyage à bord de l'Astrolabe, je vous propose plutôt une vue de dessus ...
de très très loin ... un peu comme si on était un satellite avec des ailes et qu'on pouvait capter
les signaux de la balise Argos du bateau pour localiser Vincent en route vers sa base.

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Départ de Hobart : 05/12/2000

L'Astrolabe
Il ne brise pas la glace.
Il monte dessus et l'écrase sous son poids !
"Et en plus c'est vrai !"

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Position après 2 jours de mer (le 07/12/2000) :

Episode 1 
On voit pas bien encore où il veut en venir le petit gars Vincent ...
Serait-ce le diable de Tasmanie qui l'oblige à fuir cette contrée reculée ?

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Bon alors, il faut se rendre compte qu'en Tasmanie il fait 21°C, c'est un peu le printemps,
il pleut, il fait beau, il repleut ... c'est un peu comme notre automne à nous mais avec du soleil.
Alors Vincent il fait le malin en tee-shirt dans les coursives au début et puis ...
et puis ben le bateau il descend plein sud en fait ...
et là bas le sud, c'est pas comme pour nous (mais alors pas du tout !).
C'est un peu comme si nous on allait vers le Nord (ben ouais) ...
Du coup Vincent il a mis sa polaire (et il a pas tord !)
et chaque fois qu'il sort dehors il fait un peu plus froid.

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Position après 5 jours de mer (le 10/12/2000) :

Episode 2 
A un jour de la côte il doit déjà y avoir quelques icebergs ;
peut-être même des fragments de banquise qui se sont détachés.
Au delà du 60e SUD, les marins qui font les courses autour du monde aujourd'hui
ne s'aventurent même plus ! Trop dangereux !

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Position après 6 jours de mer (le 11/12/2000) :

Episode 3  TERRE !
L'arrivée en vue du continent doit relever du soulagement !
Après 6 jours de traversée,
Vincent aborde un territoire blanc un peu inhospitalier :
c'est l'île des Petrels sur laquelle est située la base scientifique.
Il va y retrouver presque cent autres personnes durant l'été austral ;
mais lors de l'hivernage (de mi-mars à mi-octobre), ils ne seront plus qu'une quarantaine.

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Arrivée à Dumont d'Urville (DDU en langage scientifique) : 11/12/2000

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